Le relâchement cutané sous les bras apparaît petit à petit, au fur et à mesure des années qui passent, avec un pic sensible quand la ménopause arrive. Et oui, durant ces cinq premières années de ce phénomène naturel, les femmes peuvent perdre jusqu’à 30% du collagène contenu dans leur derme.

Même si à l’heure d’aujourd’hui, il n’est pas possible de stopper totalement ce phénomène, quelques options efficaces s’offrent à nous pour éviter de voir ce relâchement grandir et s’étendre car avec l’avancée en âge, la peau perd de son pouvoir d’élasticité et se rétracte moins bien. Hélas, les bras sont plus que touchés par cette arrivée inéluctable, qui en nom scientifique, s’appelle la « ptôse ».
La meilleure solution reste encore de combiner plusieurs méthodes en fonction de ce qui vous correspond le mieux, comme un peu de sport, une alimentation équilibrée, pas trop de « yoyos » dans son poids et quelques actions de médecine esthétique évidemment !
Voyons donc ensemble plusieurs choix possibles pour vos bras !

Les fils coréens

Ces fils qui sont constitués en polymère biodégradable déjà utilisés pour les sutures, du polydioxanone, sont courts et prémontés sur une canule ou une aiguille. Ils sont injectés directement dans le derme pour un remaillage complet. Il faut en compte entre 25 à 40 à chaque pour chaque bras si l’on veut traiter correctement la zone de relâchement. Evidemment, pas possible d’échapper à quelques bleus qui vont apparaître ensuite, et rester quelques jours, donc il suffira d’éviter les tenues sans manches. Le résultat est visible dès deux mois mais ça ne sera pas le final, il évolue jusqu’au 6ème mois et se maintient de 12 à 18 mois selon les personnes.

Les ultrasons avec la radiofréquence

Lorsque la ptôse n’en est qu’à ses prémices, et qu’il y a encore un muscle assez tonique juste en dessous, il est possible de se tourner vers des ultrasons et/ou de la radiofréquence, qui sont deux techniques qui permettent facilement de densifier la peau et de la stimuler. La méthode est d’aller chercher les fibroblastes et de les stimuler pour relancer la production de collagène naturelle. La différence entre les deux tient au confort lors de la séance, en effet, la radiofréquence est indolore et il faut compter 5 séances en moyenne, tandis qu’une seule voir deux suffisent pour les ultrasons mais selon les modèles utilisés par le médecin cela peut être douloureux. Le résultat est visible en général à partir du troisième mois.
Attention tout de même, il est possible d’être déçue du résultat, cela arrive avec les techniques de stimulation collagénique, qui sont relativement imprévisibles. Les résultats sont optimaux entre 40 et 50 ans, lorsque le relâchement est encore minime.