La médecine esthétique passe aussi par les millenials

Parmi les chiffres de 2019, un nous interpelle : c’est la première fois que la catégorie d’âge des 18-39 ans est celle qui est la plus demandeuse d’actes esthétiques, devant les 50-60 ans.
Leur inspiration provient avant tout des réseaux sociaux et cela change la donne.

Par exemple, si l’on regarde en détails quelques chiffres de l’enquête Allergan 360 ° Aesthetics Report AMWC 2019, 35 % ont consulté pour des injections et 43 % veulent ressembler à une star.

Là où les patients affichaient davantage les 40 ans, la génération Y (donc les 18-34 ans) chamboulent tout. Les milleniums n’hésitent pas à faire circuler sur Instagram les coordonnées de leur médecin esthétique (parfois même avec des codes promotionnels) et à montrer les résultats sur les réseaux.
Les critères classiques de beauté naturelle ne sont pas valables pour eux car il n’y a pas de vieillissement encore à corriger. Il faut juste que cela se voie. Attention aux fréquents abus qui pourraient alors être regrettés par la suite.
Les demandes sont très précises et le plus souvent à base d’acide hyaluronique, comme pour le comblement des rides. L’usage n’est pas le même, ici il s’agit plus de donner du volume aux petits détails. La « mode », c’est le contouring, qui accentue les volumes qui existent déjà sur les zones fortes du visage savoir menton, lèvres et mâchoires.

Des demandes comme des filtres Snapchat

Voir le monde avec le prisme des filtres sur les réseaux sociaux peut déforme l’image de soi-même et ce n’est pas forcément applicable : une bouche en forme de coeur, il vaut mieux éviter dans la vraie vie !
De fait, les filtres ont tendance à agrandir les yeux, à gonfler les lèvres et à augmenter la taille du nez. Pas étonnant donc lorsque l’on sait cela, que l’injection d’acide hyaluronique dans les lèvres soit une forte demande.
Faire beaucoup pour ressembler à leurs références, souvent instagrammeuses ou issues de la télé-réalité.
Tout comme un filtre, cette nouvelle génération se dit également que c’est une expérience éphémère car les injections sont résorbantes, ne rendant rien de définitif.
En effet l’acide hyaluronique disparait entre 6 à 18 mois, la toxine botulique au bout de 6 mois. Du coup, le visage est modifié le temps qu’il faudra.

Une prévention pour demain

Quoi qu’il en soit et quel que soit le choix de cette génération, il y a quelques points à ne surtout pas oublier.
Aller voir un spécialiste en médecine esthétique ou un dermatologue qui ont toutes les autorisations pour les injections de toxine botulique et d’acide hyaluronique, et sauront vous conseiller au mieux.
Toujours parler de ses éventuels antécédents médicaux, qui peuvent avoir une influence sur le nombre d’injections, le délai entre, les produits à utiliser et les zones à cibler.
N’oubliez pas non plus les normes d’hygiène, à savoir des seringues et des flacons à usage unique avec une étiquette et un numéro de lot pour chaque. Le nom du laboratoire doit aussi y figurer sur chaque seringue pré-remplie et enfin le praticien colle l’étiquette sur son cahier médical, qu’il conserve, bien entendu.

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